Réunion logement en Préfecture : Gilles COURTEIX sollicite deux séries de mesures pour conforter une reprise qui tarde en Rhône-Alpes - FFB Régon Rhône-Alpes

Le 15/04/2016 par l'agence SAVEREUX RP         Retour à la salle de Presse

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Ludovic SCARPARI et Gilles COURTEIX

Ludovic SCARPARI et Gilles COURTEIX

Les difficultés sont toujours présentes dans le Bâtiment et la construction rhônalpines. Les professionnelles du secteur rappellent régulièrement la nécessité de lever les freins et les contraintes pour relancer les opérations et la construction de logements. Fort de ce constat, le Préfet Michel DELPUECH a provoqué le 7 avril dernier une réunion sur le sujet avec les principaux opérateurs privés et les représentants des banques. L’occasion pour Gilles COURTEIX, Président de la FFB Région Rhône-Alpes et Ludovic SCARPARI, Président de LCA-FFB de plaider pour des mesures urgentes et précises.

Une reprise qui tarde à s’amorcer en Rhône-Alpes.

Le constat est unanime. Si la reprise se dessine au niveau national, elle ne s’amorce pas encore sur la région Rhône-Alpes : « On constate un léger redémarrage en Ile-de-France, dans les Pays de Loire, en Bretagne, mais pas encore en Rhône-Alpes » a précisé Gilles COURTEIX qui appelle à agir vite pour ne « pas laisser du monde au bord du chemin ». Les mises en chantier de logements neufs restent mal orientées, particulièrement dans le Rhône (-13,3% sur un an à fin janvier) alors que les chiffres France entière font état d’une légère reprise (+2,5%).

Une dynamique de vente qui repart.

Cumulé sur l’année 2015, les réservations de logements sont en hausse de +16,5% par rapport à 2014. Cette orientation positive démontre qu’une dynamique de vente redémarre. Cependant, le nombre de logements mis en vente a été très réduit sur le dernier trimestre
(-13,4%). « Clairement, cela signifie que nous n’arrivons pas à générer et à faire sortir suffisamment de projets par rapport aux besoins » déplore Gilles COURTEIX.

Vaincre les résistances.

Le Préfet de Région a rappelé l’ambition des pouvoirs publics de lever les freins et de vaincre les résistances. Ainsi, la loi SRU permet au représentant de l’Etat de prendre les permis de construire en lieu et place des Maires dans les communes carencées en logements sociaux. Dans le même esprit, la cible du prêt à taux zéro a été élargi dans l’objectif d’en délivrer 120.000 cette année contre 50.000 l’année dernière (France entière) et de renforcer l’accession à la propriété.
Concernant la délivrance des permis de construire, Gilles COURTEIX et les opérateurs présents ont soulevé la longueur des « délais cachés » de 6 jusqu’à parfois 9 mois d’études préalables de pré-instructions. De même, la révision des PLU conduit parfois à réduire la constructibilité et la densité (balcons inclus dans les surfaces, stationnement, diminution des hauteurs…) alors que ces deux paramètres ne sont pas nécessairement contradictoires avec la qualité et le confort urbanistique.

Proroger les dispositifs qui fonctionnent.

Gilles COURTEIX a plus particulièrement insisté sur deux séries de mesures : Pour les autorisations d’urbanisme, il a proposé la modification du seuil de déclaration de travaux pour une extension en zone urbaine ainsi que l’alignement des délais de recours et des délais de retrait sur deux mois maximum. Cette mesure est particulièrement importante pour les déclarations préalables car elles touchent essentiellement les petites et moyennes entreprises locales.
Concernant les mesures gouvernementales, Gilles COURTEIX a plaidé pour la stabilité et la prorogation des dispositifs qui marchent : Qu’il s’agisse du dispositif « Pinel », du PTZ renouvelé en 2016, de l’éco-prêt à taux zéro ou du Crédit d’impôt pour la transition énergétique (CITE), ainsi que la possibilité de les cumuler. Dans le champ de l’amélioration-entretien, il importe aussi de résister à la tentation de l’obligation « sèche » de travaux qui ne pourra, en aucune façon, remplacer l’incitation et peut conduire à fragiliser le marché de l’immobilier ancien.
« C’est la stabilité qui donne de la visibilité et de la confiance. Il faut une prise de conscience générale de tous les acteurs concernés pour conforter la reprise qui tarde à s’amorcer » a conclu Gilles COURTEIX.