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Ensemble, on peut trouver des solutions

Le 15/05/2013 par l'agence SAVEREUX RP         Retour à la salle de Presse

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Jean-Marc CORNUT entouré de David GANDAUBERT (à g) et de Stéphane BELLAMY (à d)

Jean-Marc CORNUT entouré de David GANDAUBERT (à g) et de Stéphane BELLAMY (à d)
"L'entretien des infrastructures existantes est aussi un investissement"

Site : http://www.on-n-arrete-pas-le-futur.fr/travaux-publics/pf_715360/accueil

A Lyon puis récemment à Chambéry, c’est dans les locaux de l’INEED Rhône-Alpes à Alixan (26) que plus de 100 entrepreneurs et usagers ont répondu présents mercredi 15 mai 2013 à l’invitation de Jean-Marc CORNUT, Président de FRTP Rhône-Alpes, de Stéphane BELLAMY, Président de la Section TP de la Fédération départementale BTP Drôme-Ardèche et de David GANDAUBERT, Président de la Section TP de la Fédération départementale BTP Isère.

C’est donc à partir du dilemme « Faut-il investir et nourrir l’activité économique ou diminuer les budgets d’investissement ? », qu’élus locaux, acteurs économiques et usagers se sont prêtés en 2 tables rondes au jeu des questions réponses.

A la frontière du public et du privé, ils ont témoigné de l’impact direct et indirect sur l’emploi en termes de désenclavement. C’est le cas du Center Parc de Roybon dont les apports en création d’emplois en zone rurale, dynamisation d’un territoire et de réseaux collectifs, va bien au-delà de la seule commune concernée, comme le souligne Marcel BACHASSON, Maire de Roybon.

Les attentes en effet sont bien fondées, ajoute Gérard CHAUMONTET, Vice-Président du Conseil Général de la Drôme au regard de la construction de la gare TGV à Valence et le dynamisme de l’Ecoparc Rovaltain qui vise maintenant, comme le précise Josette LEFORT, Maire d’Alixan, 162 ha d’occupation au sol, 105 entreprises et bientôt 10 000 emplois créés!

Les usagers étaient également représentés par une utilisatrice que la gare TGV de Valence met à 45 min de son domicile à Lyon pour exercer un travail qu’elle n’aurait pas accepté autrement, pour des raisons de coûts en carburant et de temps.

Au-delà des concertations entre promoteurs et opposants, c’est sur la résistance au changement que les échanges se sont poursuivis entre des élus ayant à cœur de porter des projets bénéfiques à l’intérêt économique et des minorités réticentes. Les témoignages d’André SOLNAIS, Architecte, Adjoint à la Mairie de Valence et de Luc PECQUET, Ethnologue ont montré que le « not in my back yard » est un sentiment à entendre dès l’origine du projet, parfois en faisant faire les maquettes du projet par les enfants pour mieux associer… les parents.

« Si l’entretien des infrastructures existantes est une notion indispensable, c’est aussi un investissement » souligne Annie POLLARD-BOULOGNE, Présidente du Syndicat des Eaux Ouvèze Payre afin d’éviter le gaspillage et donc la perte d’un bien précieux et un surcoût pour les usagers !

L’agence de l’Eau Rhône-Méditerranée et Corse se révélera être un partenaire pertinent pour l’octroi de subvention voire de lignes d’avances remboursables comme le souligne son Directeur Général Adjoint, Laurent BOUVIER. L’occasion pour Eric BULCKAERT, Directeur territorial de la Caisse des Dépôts et de Consignation, et Marie-Flore COSTA HYVERNAT, responsable Collectivités à la Banque Postale de présenter les nouveaux dispositifs simples de crédits (à 3,05% !) qui viennent s’adosser aux investissements des collectivités.

En conclusion de ces échanges, les tables rondes ont été la possibilité pour chacun de comprendre les rouages d’un processus de décision complexe qui repose sur une façon de travailler renouvelée autour du principe de co-construction.