Un nouvel ambon à la cathédrale Notre-Dame de Bourg - Paroisse Notre Dame
Le 13/02/2015 par l'agence SAVEREUX RP Retour à la salle de Presse
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Le nouvel ambon en marbre rouge alicante et son parement de marbre blanc de carrare pur en harmonie avec les matériaux de l'autel
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« L’ornementation de l’église doit viser à une noble simplicité plutôt qu’à un luxe
pompeux » (Présentation générale du Missel Romain).
Après le nouvel emmarchement refait en 2014 avec de la pierre d’Hauteville, c’est
au tour du mobilier liturgique de vivre une cure de jouvence pour être digne d’une
cathédrale. L’ambon fait aujourd’hui son apparition dans le chœur. Lieu de l’annonce
de la Parole de Dieu, on y proclame l’Évangile, les lectures tirées de la Bible et le
prêtre y prononce son homélie.
Un nouvel ambon aux lignes contemporaines
L’ambon de 500 kg installé aujourd’hui est constitué d’un bloc massif de marbre Rouge Alicante et d’un parement de marbre Blanc de Carrare Pur, en harmonie avec les matériaux de l’autel avec lequel il est en lien. « Les courbes tendues » sur le devant, chères à Patrice Régnard, Architecte du Patrimoine du Cabinet Archipat de Lyon, concepteur du mobilier, s’inspirent de celles de l’autel du 18e siècle tout en lui apportant modernité et dynamisme.
Avec l’autel et la cathèdre, l’ambon est l’un des trois lieux principaux du chœur, signes de la présence du Christ dans la liturgie, d’où l’importance de leur unité, pour qu’un visiteur, au premier coup d’œil, comprenne le lien qui les unit.
« Lorsqu’on lit dans l’Église la sainte Écriture, c’est Dieu lui-même qui parle à son peuple et c’est le Christ, présent dans sa parole, qui annonce l’Évangile ». Depuis l’ambon, l’Église dit même que « les trésors bibliques sont ouverts aux fidèles ».
Un mobilier liturgique réalisé aux 4/5e
Entre tradition et modernité, dans l’élan des 50 ans du Concile Vatican II, le nouveau mobilier se veut le signe d’une église vivante, qui créé tout en conservant des éléments historiques comme l’autel en marbre de 1770, les sièges de célébrant du 18e siècle, le Christ sur la croix…
Les lignes sont sobres, contemporaines et en harmonie avec l’autel.
Les matériaux sont nobles : marbre Rouge Alicante, marbre Blanc de Carrare Pur pour l’ambon, marbre Noir d’Espagne pour les chandeliers,bois de noyer massif pour les sièges et les crédences et acier vieilli et doré à la feuille d’or pour la croix.
Depuis le lancement de la souscription en mai 2014 par le Père Jean-Philippe Nault, curé de Notre-Dame devenu depuis Évêque de Digne, plusieurs éléments ont déjà été mis en place :
- La Croix suspendue dans le chœur pour orienter la liturgie et la prière : en acier vieilli et doré à la feuille, la croix récente accueille le Christ du 18e siècle protégé Monument Historique (juin 2014)
- Les 7 chandeliers d’autel en marbre noir identique au socle de l’autel : le 7e chandelier est placé sur l’autel uniquement lors des célébrations présidées par l’évêque.
- Les sièges de célébrant du 18e et les banquettes des servants d’autel ont été restaurés et retapissés à l’identique par Jean-Michel Bitsch avec un velours Bigarreau.
- Les 2 crédences (tables pour le service liturgique) en noyer massif aux lignes contemporaines
- Les 2 pupitres en acier, marbres et bois : un pour le célébrant et un pour le chantre
- La cathèdre et le chandelier pascal livrés à Pâques 2015 ?
La souscription lancée en mai 2014 continue : 8 000 € restent à trouver pour créer les deux dernières
pièces du mobilier et les installer avant Pâques :
- la cathèdre (siège de l’évêque) en noyer massif et en marbre blanc
- et le chandelier pascal en marbre rouge torsadé sur le modèle des piliers du fond de chœur.
Une coopération d’entreprises régionales
• François GIVRE – Marbrerie GIVRE à Péronnas
• Jacques FRENEAT - BOYARD Métal à Polliat
• Jean-Michel BITSCH – Tapissier « Meilleur Ouvrier de France » à Caluire
• La Fabrique – Menuisier à Villefranche-sur-Saône